Voici les 3 QUESTIONS ORALES qu'Alternance Puteaux, le groupe des élus MoDem et EE-Les Verts, posera au maire lors de la séance du conseil municipal du vendredi 16 décembre 2011 :
- Avec Sylvie Cancelloni et Bruno Lelièvre, mes collègues du groupe Alternance Puteaux au conseil municipal, nous nous sommes rendus récemment aux 119 et 127 avenue du Président Wilson. Il s'agit de 2 immeubles rachetés par la ville et frappés d'expropriation dans le cadre de la réalisation de la Zac des Bergères. 9 familles habitent encore ces immeubles, les derniers habitants ou presque de ce quartier de Puteaux où de beaux immeubles néo-haussmaniens doivent être construits. La loi vous oblige à reloger ces familles. Or, nous avons découvert à l’occasion de cette visite qu’aucune solution de relogement n’a encore été proposée à ces 9 familles. Pire, vous avez essayé d’échapper à votre obligation de relogement en leur proposant quelques milliers d’euros afin qu’ils partent chercher à se loger ailleurs, dans le privé. Proposition selon nous tout à fait indigne. Quels relogements proposez-vous donc à ces familles putéoliennes, qui méritent, comme tous les autres putéoliens, toute l’attention de leurs élus ?
- Le CCAS (centre communal d’action sociale), présidé par le maire, dispose d’un budget annuel conséquent de plus de 5 millions d’euros. Parmi les différentes services offerts aux putéoliens par le CCAS, figurent des aides d’urgence : une enveloppe de 800 euros par demandeur et par an peut être attribuée, en liquide, dans la plus grande opacité, puisque les administrateurs ne disposent d’aucun détail sur les personnes bénéficiaires de ces aides, le montant individuel alloué et le motif de ces attributions. Pouvez-vous nous fournir des indications précises sur la manière dont ces aides d’urgence sont attribuées et pour quel montant global annuel ?
- Nous avons relevé au cours de différentes enquêtes, qui n’en sont qu’à leur début, la très grande opacité de la gestion du parc immobilier de la ville. Nous avons découvert par exemple que nous hébergions une loge maçonnique. Vous êtes franc-maçonnes, madame, c’est votre affaire. Mais cela ne regarde que vous et les putéoliens n’ont pas à financer les hobbies de leurs élus. Je ne reviens pas sur l'affaire de la résidence des étudiants occupée par votre directrice de cabinet. Nous aurons l’occasion de revenir prochainement sur le lourd dossier de la résidence de l'esplanade, au dessus du magasin Picard. Et sur d’autres encore.
Nous vous avons demandé par lettre recommandée de nous fournir la liste détaillée des logements et locaux commerciaux appartenant au patrimoine de Puteaux, ainsi que les montants des loyers perçus pour chacun de ces biens. Quand obtiendrons-nous cette liste ?