
Rétablissons la vérité !
Depuis 2 mois, dans leur tribune publiée dans le mensuel municipal "Puteaux infos", ceux qui affirment représenter localement l'UMP racontent que j'ai été condamné par la justice. Mais étrangement ils ne disent pas pourquoi. Quelle horreur ai-je donc pu commettre ? Comment se fait-il qu'ils ne développent pas ? Voilà pourquoi ils se taisent :
J'ai été jugé à la suite d'une plainte de la directrice de cabinet de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, parce que j'ai révélé qu'elle profitait d'un duplex de 200 m2 dans la résidence municipale des étudiants pour un loyer de 5 euros le m2.
Je suis aussi poursuivi par 19 élus UMP de Puteaux pour avoir révélé qu'ils profitaient ou avaient profité de logements HLM, occupant souvent, seul ou en couple, des appartements de 5 pièces bien situés, avec de grandes terrasses et de beaux aménagements intérieurs.
Depuis près de 50 ans, la famille Ceccaldi-Raynaud, d'abord sous l'étiquette socialiste, puis centriste, puis indépendante, puis RPR et enfin UMP, règne sur notre commune. Charles Ceccaldi, élu sur une liste socialiste dans les années 60, puis devenu pasquaïen dans les années 80, a cédé sa place à sa fille, Joëlle Ceccaldi, en 2004. Celle-ci a placé son fils, Vincent Franchi, au conseil général en 2011 et espère le voir devenir maire à son tour en 2014. Leur politique depuis un demi-siècle se résume en un seul mot : clientélisme. L'attribution des logements HLM est la clé de voûte de ce système.
J'assume donc parfaitement mes jugements concernant les logements sociaux de Puteaux. Ils m'ont permis de dénoncer publiquement ces méthodes de passe-droits. J'ai gagné mes autres procès. Un appel est par ailleurs en cours sur l'affaire Musicarte. Je compte aussi le gagner.
Que le maire sache bien que son harcèlement judiciaire ne me fera pas plier.
Christophe Grébert
pour le Groupe alternance Puteaux
*Précision : le maire UMP, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, digne héritière de son père, nous impose de lui communiquer notre tribune le 10 du mois précédent sa parution, alors que le bouclage de Puteaux infos se fait après le 20. Une manière de limiter notre liberté d'expression.
(photo : note parue dans l'Express le 2 février 2004)