En consultant le catalogue des activités municipales pour l'année 2016-2017, les Putéoliens ont constaté une hausse élevée de presque tous les tarifs : +20%, +25%, parfois +35%. A partir du 28 juin, ce sont aussi les tickets d'entrée de la piscine qui passeront de 4 euros 50 à 6 euros, soit une augmentation de 35% ! Dans le même temps, les subventions aux associations baissent fortement : -10% pour le club de hand-ball, suppression de la subvention pour l'association des chats libres. Comment en est-on arrivé à cette situation ? La majorité municipale, malgré nos alertes et nos solutions de bonne gestion, dilapide l'argent dans le seul but de se maintenir au pouvoir.
Dans Le Parisien du 22 juin 2016, Joëlle Ceccaldi-Raynaud explique que ces augmentations sont le fait de "contraintes financières" extérieures. Elle cite la création de la Métropole du Grand Paris et la décision du gouvernement d'augmenter les prélèvements de solidarité en faveur des communes pauvres d'Ile-de-France et de réduire ses dotations de fonctionnement pour les communes les plus riches. En réalité, la création du Grand Paris ne pèse pas encore sur le budget municipal et la réduction des dotations de l'Etat ne jouent qu'à la marge. D'ailleurs, le budget de la ville atteint cette année un montant record de 380 millions d’euros. Nous n'avons jamais eu autant de moyens !
Alors que se passe-t-il ? Ce n'est pas la faute de l'Etat si tous les tarifs municipaux augmentent et si les subventions en faveur de nos associations baissent drastiquement. Tout cela ressort uniquement des choix du maire et de sa majorité.
En 12 ans de règne, et en plus du budget annuel, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a intégralement dépensé la cagnotte de 228 millions d'euros laissée en héritage par son père, le tout en frais de fonctionnement, fêtes, dépenses superflues et réalisations somptuaires. Rien n'est assez beau pour Joëlle Ceccaldi qui,a par exemple, consacré 220.000 euros pour une de ses réceptions du début de l'an. C'est plus, en une seule soirée, que le montant des subventions aux associations diminuées ou supprimées cette année.
Globalement, le fonctionnement de la ville de Puteaux coûte 3.069 euros par habitant (chiffre 2015). C'est 2,5 fois plus cher que celui des autres communes de taille équivalente. Maintenant que la cagnotte de Charles est vide, nous vivons au-dessus de nos moyens. Pour poursuivre sa politique clientéliste, faite de cadeaux, de fêtes et de voyages pour les amis, la maire n'a pas d'autres moyens que de taxer les familles putéoliennes : augmentation de tous les services municipaux, diminution ou suppression du soutien financier aux associations qui ne sont pas liées au système, et surement bientôt augmentation des impôts.
Il suffirait de supprimer certaines dépenses inutiles, comme les frais de communication à la gloire du maire et ses réceptions quasi-quotidiennes, pour rétablir la situation. Cela représente 8 millions d'euros d'économies potentielles, 10 fois plus que ce que rapportera au budget communal l'augmentation des tarifs de la piscine, du conservatoire et des activités. Nous avons proposé une série de mesures budgétaires très simples qui permettrait même de diminuer de 20% la part communale de la taxe d'habitation tout en réduisant les tarifs des activités. Nos idées de bonne gestion ont toutes été rejetées par la majorité qui est uniquement préoccupée de se maintenir au pouvoir en poursuivant maladivement sa politique clientéliste.
Les Putéoliens vont se rendre compte, à partir de cette année, que soutenir cette majorité cadeau Bonux va leur coûter très cher.
Christophe Grébert