Vendredi 12 novembre 2011, Le Parisien des Hauts-de-Seine a publié un article reprenant l'information de Monputeaux : "48% des élus UMP habitent en HLM".
Vendredi 12 novembre 2011, Le Parisien des Hauts-de-Seine a publié un article reprenant l'information de Monputeaux : "48% des élus UMP habitent en HLM".
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Voici le texte de la tribune du groupe Alternance Puteaux qui sera publiée dans le numéro de juin 2011 de "Puteaux infos", le magazine municipal :
Logements sociaux : transparence et justice
Plus de 3.000 demandes seraient en attente à l'office HLM de Puteaux. Pourtant, aucun logement social n'a été construit par l'organisme communal depuis 1999 ! Dans le même temps, le maire a permis la construction de près de 2.000 logements privés.
0 logement social d'un côté, 2.000 logements privés de l'autre : voilà la réalité de la politique municipale.
"Il y a assez de HLM à Puteaux" réplique péjorativement la majorité. Pour qui ? Pas pour les familles putéoliennes qui vivent dans des logements indignes, pas pour les jeunes nés à Puteaux qui ne trouvent pas à se loger dans la commune, pas pour les couples dont les enfants grandissent et qui recherchent en vain une ou 2 pièces de plus… et surtout pas pour ces mères isolées qui chaque jour luttent pour assurer l'essentiel.
La majorité utilise cette pénurie avec cynisme et le clientélisme règne. Aucun membre de l'opposition ne siège au sein de la commission d'attribution, ce qui permet toutes les dérives. Pire encore : la municipalité possède un important parc de logements "privés". Là, pas de commission du tout ! L'attribution est encore à la discrétion du maire.
Il faut mettre un terme à ces méthodes injustes. L'attribution des logements sociaux doit se faire de manière transparente : des règles d'attribution connues de tous doivent être fixées ; une commission ouverte à l'opposition doit être mise en place. Enfin, si le maire fixe la politique d'ensemble, il ne doit plus être celui qui "donne de la main à la main" tel un roi d'ancien régime.
C'est ainsi que Puteaux redeviendra une ville exemplaire.
Christophe Grébert
(photo : Flickr)
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Voici le texte de la tribune du groupe Alternance Puteaux qui sera publiée dans le numéro de novembre 2010 de "Puteaux infos", le magazine municipal. Elle s'adresse aux 5.200 familles qui habitent les HLM de Puteaux :
Le gouvernement UMP prévoit de créer une taxe d'un milliard d'euros sur 3 ans prélevés sur les loyers des HLM. Cela représente 240 euros par famille ! Cette nouvelle taxe entrainera une diminution de 60.000 logements sociaux et aura des conséquences sur l'emploi et le bâtiment. S'ajoute à cela un désengagement sur la politique du logement : l'Etat supprime des subventions en essayant de faire porter le chapeau aux OPH.
Qu'en est-il à Puteaux ? Pas de nouvelles taxes ? Pas de hausse des loyers ? Pas de hausse des charges ? Ne soyons pas naïfs ! Le gel des loyers n'empêche pas de voir courir les charges. Et la taxe UMP s'imposera ici comme ailleurs.
Les modes de calcul qui changent permettent au député-maire et président de l'Office de dire « rassurez-vous, nous n'augmentons pas ». C'est de la malhonnêteté. Les familles voient bien leur budget fondre de mois en mois.
La majorité au niveau national cherche surtout à rassurer les marchés financiers et à l'échelon local à maintenir son train de vie pharaonique. Nous ne pouvons plus compter sur cette politique féodale.
Ce mois-ci, les locataires HLM de Puteaux sont appelés à élire leurs représentants au conseil d'administration de l'Office. Pour la première fois, la CNL (Confédération Nationale du Logement) présente une liste. Ses élus participeront activement aux décisions de l'OPH. Ils assureront autant le relais, que le soutien et la défense des locataires. Un avenir associatif s'installera alors au coeur des résidences HLM de Puteaux.
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Lors du conseil municipal de Puteaux du 27 avril 2009, a été présenté aux élus le "Rapport d'activité de l'Etablissement public foncier des Hauts-de-Seine, pour la période 2007/2008" (question 12 de l'ordre du jour).
Créé en 2006, l'EPF92 a pour rôle de "contribuer à la production de logements sociaux" sur le territoire des Hauts-de-Seine. Pour cela l'établissement foncier passe des conventions d'objectifs avec les communes, ces dernières délèguant leur droit de préemption à cet organisme pour acquérir des terrains à construire.
Ce rapport révèle ce que nous constatons tous dans nos quartiers : si de nombreux immeubles ont été construits ces dernières années à Puteaux, il s'agit uniquement de résidences en accession à la propriété, qualifiées de "grand standing". Notre commune ne réalise plus de logements pour tous. C'est le résultat de la politique de la majorité UMP, qui par idéologie a décidé de faire disparaitre un certain type d'habitat et donc de faire partir une certaine partie de la population, la plus populaire de notre commune. Une politique égoïste que le groupe "Alternance Puteaux", qui regroupe les élus MoDem et Verts, condamne vigoureusement.
J'ai fait l'intervention suivante en séance :
"Nous constatons que dans ce rapport d’activité de l’Etablissement public foncier des Hauts-de-Seine pour la période 2007-2008, Puteaux n’apparaît pas. 17 communes du département, 1 sur 2, ont signé des conventions avec l’EPF92. Puteaux n’y figure pas ! Cela montre, Madame le maire, votre peu de volonté de construire du logement social.
Le taux de logements sociaux baisse à Puteaux depuis une vingtaine d'années. De pas loin de 40 pour cent, nous sommes désormais en dessous de 30 pour cent. Et cela va encore baisser : vous venez d’annoncer que la ZAC Cœur de Ville ne comportera que 15% de logements sociaux. Par dilution, à la fin de votre mandat, nous serons en dessous des 25% sur l'ensemble de la commune. Finalement, vous allez réaliser l’objectif de votre père qui était de parvenir à 20%, seuil (et non pas plafond !) fixé par la loi SRU.
Nous, élus d'Alternance Puteaux, estimons pour notre part qu’il est indispensable de maintenir à Puteaux cette tradition du logement accessible à tous. Tout le monde ne peut pas s’acheter un logement à 5.000 ou 6.000 euros le m2 !
La commune a les moyens de mener une politique ambitieuse du logement qui permettrait à tous les Putéoliens, qu’ils soient riches ou pauvres, de continuer à vivre ici. Pour cela, face aux lois du marché et aux rêves (gâchés par la crise) des promoteurs immobiliers, il faut avoir la volonté politique de maintenir cette proportion d’un tiers de logements sociaux à Puteaux. Cette volonté, Madame le maire, vous ne l’avez pas. Nous l’aurions eu, et nous l’aurons lorsque nous vous aurons succédé. C'est une question de solidarité, c'est une nécessité républicaine".
Christophe Grébert
Conseiller municipal MoDem de Puteaux
(photo : Flickr)
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Le Parisien des Hauts-de-Seine a publié mardi (20 mai 2008) un article sur la construction de logements sociaux dans notre département. Sur les 5 dernières années (2002-2007), seuls 36 logements ont été financés sur Puteaux. Il s'agit de l'immeuble en cours de construction au 25 rue Godefroy. Cet immeuble est réalisé par l’Office HLM des Hauts-de-Seine. C'est le seul nouvel immeuble de logements sociaux construit dans notre commune depuis les années 90.
De toutes les communes de plus de 40.000 habitants du 92, Puteaux est en bas du tableau (voir ci-contre). Seul Colombes a fait moins bien. Mais je suis certain que le nouveau maire de Colombes va changer cela.
Certes Puteaux compte 30% de logements sociaux, mais ce pourcentage baisse chaque année. L’Office HLM communal ne construit plus, alors que la demande est là : des Putéoliens vivent dans des logements insalubres ; d’autres sont mal logés, parce que de enfants sont nés, et s’entassent dans des logements trop petits. La municipalité doit s’inquiéter de ces situations. Cela passe par une nouvelle offre diversifiée de logements.
Dans le projet de « Puteaux Ensemble » nous rappelions que le logement est un droit fondamental et que l’écart entre l’offre et la demande ne cessait d’augmenter : en moyenne, un ménage consacre 25% de ses revenus à se loger. Les locataires des HLM de Puteaux ne sont pas épargnés par cette tendance : leurs loyers ont augmenté dernièrement de 2,67%, soit 2 fois plus que les salaires.
Dans notre commune, il est urgent de réhabiliter les logements dégradés et insalubres. Il faut inciter à la construction d’immeubles privés incluant des logements sociaux. La municipalité peut agir sur les prix par une politique intelligente du foncier, d’aides publiques et de maîtrise des charges. D’autres collectivités le font. Puteaux, qui a les moyens de mener des politiques ambitieuses, se doit d’être exemplaire dans ce domaine.
Pour l’instant ce que nous constatons, c’est que c’est le département qui agit à Puteaux pour respecter les engagements du gouvernement, mais que la municipalité, pourtant en théorie favorable à ce gouvernement, se contente du minimum légal en matière de construction de logements sociaux.
Les Putéoliens sont en droit d'attendre mieux de leurs élus.
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